Alexander Jackson [Validé - Humain]

Nom : Jackson
Prénom : Alexander
Age : 31 ans
Métier : Avocat

***

Histoire :

*Tu me manques Sue.*

Fermant les yeux, la tête renversée en arrière dans mon fauteuil au sein du Q.G. de la S.S.A.V., je m’accorde une petite pause.
La cigarette au bec, fatigué, je frotte de trois doigts mes paupières closes alors qu’il gémit.

« Du calme, j’arrive »

Je fume trop, je sais. Bien plus depuis que tu n’es plus là.
Je me lève, faisant crisser le cuir et m’étire attrapant la seringue remplie d’un liquide trouble aux reflets rouges. Mon regard se fait dur, plus encore. Cet enfoiré ressemble tant à l’un de ceux qui…

Depuis mon enfance, j’avais toujours rêvé de former une famille aimante comme celle où j’ai grandit. Aîné d’un petit frère, j’ai toujours montré l’exemple tu le sais, et depuis tout petit j’ai fait honneur au nom de ma famille, brillant étudiant grandissant à l’ombre des grattes ciels de cette bonne ville de New York que je n’ai que peu quitté.

Je m’approche de lui, ses yeux roulent de terreur dans ses orbites, je lui souris. Mauvais signe pour lui.

Est-ce que tu te souviens la première fois que l’on s’est vu ? Tu portais un jeans serré et un tee-shirt noir sur lequel trônait un crâne, un serpent sortant d’une des orbites, il y avait aussi des pistolets croisés derrière. Tu avais 14 ans, moi 18. Tu étais devant la fac et tu attendais ton copain. Un regard a suffit.
Il est arrivé, tu l’as largué devant son regard médusé et on est parti. On a tout de suite su qu’on était fait l’un pour l’autre à un tel point qu’on a même pas attendu la fin de nos études pour se marier, juste ta majorité.

*Sue*

Le vampire tire sur ses chaînes… C’est inutile. Je ne chasse même pas l’air de la seringue. Il aura tout. Je la lui enfonce dans la joue. Ligoté à la chaise il ne peut faire un mouvement. J’appuie lentement tandis que le liquide s’écoule dans sa bouche et que l’effroi de ses yeux fait place à la douleur insupportable…

«Y’en a pas pour longtemps… »

Dommage. Je voudrai qu’il souffre plus encore. Longtemps. Tout ce temps qu’ils nous ont volés.
Ces satanés cadavres ambulants ne devraient pas exister !
Quand je ferme les yeux je te revois dans ta robe de mariée. Tu étais plus belle qu’un ange. Je t’appelai ma petite fée…
J’ai redoublé d’efforts, ce n’était plus que pour ma famille que je voulais réussir, c’était désormais pour nous. Pour toi. Pour nos enfants. J’étais sûr que nous en aurions et si…

Les hurlements de la créature déjà morte me tirent de mes souvenirs et c’est froidement que j’observe sa gueule se liquéfier comme sous le coup d’un acide surpuissant, le produit a déjà attaqué la trachée et c’est dans en infâme gargouillis que ses cris s’étouffent.
Bientôt le cœur recevra sa part de poison et il fondra à son tour. Un monstre de moins.

Je suis devenu le fleuron du Cabinet Johnson MacFiest. Si tu me voyais aujourd’hui, en cinq ans, j’ai l’impression d’en avoir pris dix. Le Cabinet est mien. Il est l’un des plus réputé de New York.
Je ne sors plus comme avant le soir, je n’ai plus le temps pour les fêtes et les soirées, et surtout je ne t’ai plus à ton bras. Les regards envieux qui nous suivaient lorsqu’on entraient dans les salles de cocktails, de bals, à l’Opéra, maintenant c’est moi qui les ais quand je vois des couples qui se sourient, qui sont heureux, qui se baladent main dans la main.

Ca y’est un petit nuage vert s’échappe de sa poitrine alors qu’une puanteur atroce s’élève avant que le corps de ‘l’immortel’ ne se réduise en cendre. Les chaînes tintent sur le sol, appelées par la pesanteur.
J’arrache de mes lèvres le mégot que je laisse choir à terre avant de l’écraser du bout de ma chaussure. Je ferme les yeux.
Ce n’est pas assez. J’aurai voulu qu’il ait aussi mal que moi, car chaque matin c’est une véritable torture que de me lever et de trouver ce lit vide. De ta présence, de ton odeur, de ta voix.
Tes caresses me manquent, tes rires, les étoiles dans tes yeux qui pétillaient et tes taquineries.
Quelle que soit l’affaire que j’avais traité, même si j’avais du user des lois contre des innocents pour défendre un client marron, un criminel, chaque soir tu arrivais à faire disparaître ces plis soucieux sur mon front, d’un sourire, d’un baiser, et c’est dans la chambre que je finissais pas oublier que la justice est souvent aveugle et du côté de celui qui a le compte en banque le plus fourni.

Alors que je retourne derrière mon bureau, je ferme le dossier sur la pile et prend un marqueur rouge.
‘Wilfried Streigheir – 127 ans – 28’
Je trace un long trait en travers de la page de garde comportant la photo de celui qui fut devant moi et sera balayé dans la nuit par la femme de ménage. Affaire classée. Je prends la chemise et me dirige vers la bibliothèque derrière moi. Une reliure, deux reliures tirées en arrière et un pan bouge dans le mur. Je range verticalement le 28ème dossier et referme le tout.
Assez travaillé pour cette nuit.

Enfilant un long manteau sombre, je quitte le Q.G., il est trois heures du matin. Il y a peu de monde dans les locaux. Je croise Mark Sanjo, le vigile et lui fait un discret signe de tête. Samedi soir, il y a une réunion où l’on accueillera les petits nouveaux. J’ai épluché personnellement leurs dossiers, on ne peut se permettre de laisser un rat entrer dans le navire.
La S.S.A.V. a de belles nuits devant elle, les exactions de ces buveurs de sang ne peuvent rester impunies et ceux qui ont été blessé par eux nourrissent une haine qui grandit chaque jour et que j’attise. Je leur ferai payer ta mort. C’est pour toi que j’ai créé la Société Secrète Anti-Vampire, c’est pour toi, que je me suis entraîné dans un camp et que je suis devenu le meilleur tireur d’élite de ma promotion, c’est pour toi que j’ai monté cette organisation dont une partie traque, une autre capture, une troisième cherche des moyens de les détruire et la dernière fait disparaître les traces.
Le sérum mis au point par l’antenne de recherche est diablement efficace mais pas facile à produire et coûteux.

Arrivé à la maison, je dépose mes armes dans notre cache à l’entrée, tu te souviens, là où nous nous mettions des petits messages secrets, il y a juste la place pour mes deux Beretta spécial. Il y’a d’autres armes cachées à l’étage, je suis devenu parano.

Je monte rapidement, me déshabillant, je me glisse dans les draps froissés, enlaçant l’oreiller comme s’il s’agissait de toi.
Avoir tué cette ordure ne me soulage même pas. Cette nuit, je vais encore rêver de celle où je t’ai perdu, il y a cinq ans. Où ils nous sont tombés dessus à trois. Où l’un d’entre eux a usé de sa force imparable pour m’immobiliser pendant que les deux autres…
J’aurai préféré qu’ils me tuent.
Lorsqu’ils m’ont laissé en vie après avoir juste bu une partie de mon sang et que j’ai recueilli ton corps brisé, sans vie, j’ai voulu me donner la mort, et puis mes larmes ont coulé sur le pendentif que je t’avais offert pour nos fiançailles, tes paroles me sont revenues en mémoire. « A la vie, A la mort. Toujours ensemble. Quoi qu’il arrive nous resterons unis... » Alors j’ai passé à mon cou ce symbole d’amitié, d’amour et de fidélité et je t’ai emportée…
C’est pour ça que je dors peu, quatre heures, pas plus, sinon les cauchemars prennent le dessus…

Le réveil sonne.
Une nouvelle journée.
Sans toi.

Sur la table de nuit, je caresse d’un doigt ton visage sur la photo. Tu me souris et pour toi je me lève, je vais prendre une douche brûlante, me servir un café bien noir et filer au bureau. Ce soir je m’attaque au cas 29, il y a de bonne chance pour que ce soit l’un des salopards qui nous ont séparés. Ca fait déjà deux fois qu’il m’échappe, mais les informations là semblent fiables.
Choisissant dans la penderie un costume impeccable d’un gris clair, et une cravate assortie, j’envoie un baiser à ta photo.

« A ce soir. Je t’aime Sue… »

***

Portrait moral (caractère , ...) :

Alexander est un homme d'apparence très calme et agréable mais ce n’est qu’une façade qu’il cultive…
En société il se comporte comme un homme ouvert, souriant et plaisant, malgré la souffrance qui ne cesse de l'habiter.
En dehors de la vie de tous les jours, Alexander est un homme froid voire même glacial. Il est rancunier, dangereux et violent.
Une rage l'habite et il ne rêve que de vengeance. Intransigeant, exigeant, autant envers lui même qu’envers les autres, la perte de Sue, sa femme, l'a terriblement changé. Séducteur, dragueur, manipulateur, Alexander n'a pas beaucoup de remords et peu d’amis.
En effet, il considère qu’il ne peut se permettre cette « faiblesse » car il ne vit que dans le but d’éradiquer la race Caïnite qu’il rend responsable dans son intégralité du décès de son épouse.
Pour lui, un bon vampire est un vampire réduit en cendre, il n’y a pas de juste milieu.
S’il a des aventures ce n’est que dans le but d’obtenir quelque chose, il ne s’attache pas, restant fidèle à la mémoire de celle qu’il aima au point de la mener à l’autel. Toutefois, il peut se laisser attendrir, rarement, mais cela lui arrive.
Droit, il fera tout pour que la justice triomphe et choisit ceux qu’il défend mais si entrent en cause des vampires, il peut devenir d’une mauvaise foi inimaginable.
Entier, il est capable d’exploser et de tout détruire, tant pis pour les dommages collatéraux tant que ses objectifs sont atteints. Il sait toutefois faire preuve d’une maîtrise exemplaire si nécessaire, en particulier pour sauvegarder les apparences. Il sait qu’une confrontation de face avec ceux qu’on appelle les immortels ne pourrait que lui être fatale alors il joue, il triche, il ment, il manipule, se faisant violence pour parfois sourire à ceux qui pactisent avec les démons mais il n’oublie rien et note chaque acte, chaque parole qui fera de vous, à ses yeux, un sympathisant des cadavres ambulants et donc par conséquent un traître à la race humaine. Vous l’avez compris, avec lui pas de juste milieu, juste un caractère chaud, bouillant, droit autant que faire se peut avec ses congénères et une vraie gangrène pour les morts.

***

Description physique :

Ce type là, il a la classe. C’est la première chose qui vous vient à l’esprit en le voyant.
Toujours tiré à quatre épingles le jour pour arpenter les parquets et salles d’auditoires, la nuit c’est tout en noir qu’il s’habille. Costard cravate en diurne et jeans et tee shirt en nocturne. Serviette et robe d’avocat quand le soleil brille, flingues et armes blanches sous le clair de la lune. Il gagne très bien sa vie et l’affiche tant dans ses vêtements que dans les voitures qu’il conduit.
Cheveux coupés assez court, son regard gris aux reflets ambrés près des pupilles, semble vous transpercer et met mal à l’aise lors des interrogatoires qu’il mène. Il est difficile de lui mentir.
En privé, son sourire est acide et rare, mais lorsqu’il est en public, et en particulier quant il gagne une affaire, ou le soir autour d’un verre, il se montre enjoué, drôle, jouant de son charme et changeant de fille comme de chemise.
De taille moyenne, son corps rompu aux arts du combat est parfaitement proportionné, tout en muscle, nerveux. Aucun tatouage mais quelques cicatrices, traces de la guerre qu’il mène contre les buveurs de sang.
Solitaire, son air taciturne et sombre ne le quitte que rarement lorsqu’il n’a pas à sauvegarder les apparences et à revêtir ce masque imposé par sa position dans la société.
Il ne quitte jamais son alliance et un médaillon représentant l’anneau de Claddagh qu’il avait offert à Sue

Particularités : Alexander mène une sorte de double vie, étant le grand patron de la SSAV, mais personne ne sait qu'il s'agit de lui, à part certains membres de la société. Il se fait appeler « The Master »


Avatar choisi : Chris Evans

HJ

Prénom : THE (Master)
Sexe : Normal
Age : 39
Comment avez-vous connu le forum ? par une personne formidable
Des idées ou suggestions par rapport au forum ?
Vos disponibilités pour poster : Souvent
Les 3 Mots de passe présents dans le règlement : donnés

Ouais, il ne vaut mieux pas qu'on se rencontre effectivement... Pour toi...

Merci de ton accueil et merci pour le kit ma belle...

au plaisir

Bienvenu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Au grand chef !! Enfin te voila!!!

Tiens, le voilà celui là ! J'en connais un qu'il ferait mieux de ne pas croiser

Welcome et bon jeu

Merci Joséphine... Au plaisir de te croiser

Monsieur Kramer... j'espère un jour, donner toute la signification à votre nom... oui, oui, j'ai bien dit un jour...

Avec un peu de retard bienvenu parmis nous très cher même si je pense que je vais rapidement être dans l'obligation de vous faire disparaitre de la circulation...

Il faudra déjà m'attraper...

Merci de l'accueil